Le cancer du poumon est le deuxième type de cancer le plus courant en France, avec 33 000 nouveaux cas en 2023. Il provoque 22 600 décès dans notre pays chaque année. Le tabagisme est un des principaux facteurs de risque de ce cancer. Toutefois, de nombreuses personnes n’ayant jamais fumé développent aussi ce cancer. Le cancer du poumon peut être mortel, mais un diagnostic précoce améliore le pronostic. C’est pourquoi il est important de le détecter le plus tôt possible.
Les symptômes du cancer du poumon
Les personnes affectées d’un cancer du poumon peuvent n’avoir aucun symptôme avant que le cancer soit à un stade avancé. Lorsque les premiers symptômes du cancer du poumon apparaissent, ils peuvent être similaires à ceux d’une infection respiratoire. D’autres symptômes peuvent aussi être présents :
- une modification de la voix, comme si la personne avait une voix enrouée ;
- des infections pulmonaires à répétition, notamment bronchite ou pneumonie ;
- une toux persistante, une respiration sifflante, un essoufflement sans effort ;
- une douleur thoracique.
Au fil du temps, les symptômes s’aggravent :
- une douleur thoracique intense, des douleurs osseuses, voire des fractures ;
- des maux de tête très douloureux ;
- une toux accompagnée de crachats sanguinolents ;
- une perte d’appétit et de poids ;
- une fatigue.
Le diagnostic du cancer du poumon
Si votre médecin traitant suspecte un cancer du poumon, il vous orientera vers un service d’oncologie ou de pneumologie à Paris ou en province. Le spécialiste prescrira des examens afin de détecter la présence ou non de cellules cancéreuses. Les examens peuvent être :
- De l’imagerie médicale. Une radiographie des poumons permettra de visualiser la masse anormale. Un scanner sera ensuite prescrit pour révéler les lésions invisibles à la radiographie.
- Une analyse des crachats. En cas de toux avec glaires, l’analyse des expectorations peut confirmer la présence de cellules cancéreuses.
- Une biopsie. Le chirurgie prélève des échantillons de tissus suspects afin de les analyser. Cela permet de confirmer le cancer du poumon.
L’espérance de vie avec un cancer du poumon
En France, le cancer du poumon constitue le cancer ayant le plus mauvais pronostic, avec un taux de survie à 5 ans de 17 %. Bénéficier d’une prise en charge rapide est donc essentiel pour améliorer ses chances de guérison. Il est aussi indispensable d’avoir accès aux meilleurs soins, par exemple au sein du service d’oncologie du Patient International Paris.
Le cancer du poumon est potentiellement mortel. Plus les personnes reçoivent un diagnostic précoce, plus leurs chances de survie augmentent. Il est donc conseillé de consulter un médecin au moindre doute. Surtout si vous présentez des facteurs de risque.
