Le bilan d’évaluation et d’orientation permet d’évaluer les potentialités des personnes handicapées pour préparer leur insertion et aider à leur maintien dans l’emploi ou à leur évolution professionnelle.
Il permet également :
- l’identification des compétences et des aptitudes de la personne.
- l’analyse des motivations et des intérêts professionnels et personnels.
- l’élaboration d’un projet professionnel et définition des principales étapes pour y parvenir.
- Le bilan comportera, autant que possible, une phase en entreprise pour les personnes n’étant pas intégrées dans le monde du travail.
Avantages pour l’entreprise :
Prise en charge du coût pédagogique et des prestations spécifiques liés au handicap, en complément des financements prévus au plan de formation de l’entreprise, ou du financement de l’organisme chargé des congés individuels de formation (OPACIF ou FONGECIF).
Avantages pour l’organisme de bilan :
Prise en charge, complémentaire à celle de l’État, du coût pédagogique et des prestations spécifiques liés au handicap.
Si nécessaire, l’organisme de bilan peut bénéficier de la mesure « accessibilité des lieux de travail ».
Constitution du dossier de demande d’intervention
La demande de financement peut être présentées par les employeurs ou les personnes handicapées éligibles aux interventions du Fonds ou par des organismes de bilan agréés ; elle devra comporter :
Dans tous les cas, la demande devra comporter :
- L’exposé détaillé du projet,
- Le calendrier de l’opération,
- Le contenu pédagogique,
- Le budget prévisionnel,
- La copie des demandes de cofinancement,
- La copie des devis des intervenants,
- Un relevé d’identité bancaire original.
Pour l’entreprise :
- La copie du contrat de travail du salarié,
- La copie du justificatif de la qualité de bénéficiaire de la loi de 1987 du salarié,
- La copie de la lettre de consentement du salarié.
Pour les organismes de bilan :
- La liste des personnes concernées avec la copie des justificatifs de la qualité de bénéficiaire de la loi de 1987 (ou le nombre de personnes concernées, si l’organisme ne possède pas encore cette liste).
- La copie de la convention signée avec l’État.